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=== Usage ===
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L'éponge naturelle doit d'abord être nettoyée et désinfectée. Certains préconisent de la stériliser à l'eau bouillante, mais les éponges naturelles tolèrent mal les températures élevées et peuvent se dégrader. D'autres moyens de désinfections sont couramment utilisés, comme l'eau vinaigrée, l'huile d'arbre à thé ou le peroxyde.  
L'éponge naturelle doit d'abord être nettoyée et désinfectée. Certains préconisent de la stériliser à l'eau bouillante, mais les éponges naturelles tolèrent mal les températures élevées et peuvent se dégrader. D'autres moyens de désinfection sont couramment utilisés, comme l'eau vinaigrée, l'huile d'arbre à thé ou de niaouli ou encore le peroxyde.  


On l'insère ensuite encore humide dans le vagin, si possible contre le col de l'utérus. Elle peut être portée quelques heures. L'éponge est ensuite retirée, lavée à l'eau et réinsérée au besoin. En cas de flux important, on peut cumuler deux éponges.
On l'insère ensuite encore humide dans le vagin, si possible contre le col de l'utérus. Elle peut être portée quelques heures. L'éponge est ensuite retirée, lavée à l'eau et réinsérée au besoin. En cas de flux important, on peut cumuler deux éponges.
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Une [https://annals.org/aim/article-abstract/695701/bacterial-flora-vagina-during-menstrual-cycle-findings-users-tampons-napkins étude datant de 1982] a montré que les personnes utilisant des éponges menstruelles avaient des taux de Staphylocoque doré, d'Escherichia coli et d'entérobactéries plus élevés que celles utilisant des tampons ou des serviettes hygiéniques.
Une [https://annals.org/aim/article-abstract/695701/bacterial-flora-vagina-during-menstrual-cycle-findings-users-tampons-napkins étude datant de 1982] a montré que les personnes utilisant des éponges menstruelles avaient des taux de Staphylocoque doré, d'Escherichia coli et d'entérobactéries plus élevés que celles utilisant des tampons ou des serviettes hygiéniques.
== Retrait ==
'''À compléter'''


== Ressources ==
== Ressources ==


* [http://ipomee.canalblog.com/archives/2016/09/27/34373327.html Une courte BD sur les éponges menstruelles]
* [http://ipomee.canalblog.com/archives/2016/09/27/34373327.html Une courte BD sur les éponges menstruelles]
* [http://www.eponge-menstruelle.fr/ Site informatif sur les éponges menstruelles]
* [https://www.ma-feminite-nature.fr/communications/ModeDEmploiDesEpongesDeMer.pdf Mode d'emploi en PDF] sur Ma-Feminite-Nature.fr


[[Catégorie:Menstruations]]
[[Catégorie:Menstruations]]

Version actuelle datée du 22 octobre 2019 à 07:05

Les éponges menstruelles sont des dispositifs absorbants insérés dans le vagin afin d'absorber le flux menstruel en partie ou en totalité. Les éponges peuvent être d'origine naturelle ou synthétiques, jetables ou réutilisables et sont parfois lubrifiées avant insertion.

En plus d'être utilisées comme protection hygiénique, les éponges sont aussi parfois utilisées à des fins contraceptives.

Les éponges menstruelles sont confortables et présentent l'avantage de permettre la pénétration pendant qu'elles sont mises en place, ce qui permet d'avoir des rapports sexuels pendant les règles tout en limitant la sortie du sang menstruel. Notez que la pénétration peut pousser l'éponge au fond du vagin et la rendre plus difficile à retirer. Étant donné qu'elles sont quasi imperceptibles, elles présentent un important risque d'oubli.

Le port d'une éponge menstruelle est parfois déconseillé aux femmes portant un stérilet, puisque l'éponge peut s'accrocher sur les fils qui ressortent du col.

Éponges naturelles

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Les éponges naturelles sont parfois dites éponges végétales mais les éponges de mer font partie du règne animalier (genre Porifera) et ne sont donc pas vegan. Elles sont souvent présentées comme une option périodique "zéro déchet" puisqu'elles sont lavable et donc réutilisables.

Usage

L'éponge naturelle doit d'abord être nettoyée et désinfectée. Certains préconisent de la stériliser à l'eau bouillante, mais les éponges naturelles tolèrent mal les températures élevées et peuvent se dégrader. D'autres moyens de désinfection sont couramment utilisés, comme l'eau vinaigrée, l'huile d'arbre à thé ou de niaouli ou encore le peroxyde.

On l'insère ensuite encore humide dans le vagin, si possible contre le col de l'utérus. Elle peut être portée quelques heures. L'éponge est ensuite retirée, lavée à l'eau et réinsérée au besoin. En cas de flux important, on peut cumuler deux éponges.

Il est possible d'y coudre une ficelle (ou du fil dentaire) pour faciliter son retrait, lequel peut s’avérer complexe.

Une même éponge peut être réutilisée sur plusieurs cycles menstruels (6 à 12) à condition d'être lavée en profondeur et désinfectée à la fin du cycle menstruel. Après un certain temps, l'éponge se dégrade et peut se déchirer lors de la manipulation.

Éponges synthétiques

Les éponges synthétiques sont généralement composées de mousse de polyuréthane. Elles sont emballées individuellement et peuvent être humectées à l'aide d'un lubrifiant pour en faciliter l'insertion. Leur design prévoit généralement un emplacement où insérer un doigt afin de former un crochet et la retirer aisément.

Les éponges synthétiques sont prévues pour un usage unique. Elles peuvent être portées jusqu'à 8h et doit ensuite être changée pour limiter les risques de choc toxique.

On peut trouver les éponges synthétiques en pharmacie, mais le plus souvent elles se trouvent plus aisément sur les sites en ligne dans la catégorie Soft tampons, Éponge vaginale ou Éponge menstruelle. Les marques les plus connues sont Beppy, Gynotex, Jade & Pearl.

Risques

Les éponges menstruelles ne sont pas stériles et peuvent présenter un risque d'infection, notamment lorsqu'elles sont réutilisées. Les éponges naturelles notamment peuvent contenir du sable, des poussières, des algues, des coquillages, des levures, des moisissures et des bactéries. La plupart des risques hygiéniques et sanitaires peuvent être limités en utilisant des éponges synthétiques ou du moins à usage unique. Il ne faut pas négliger les étapes de désinfection avec les éponges naturelles.

Les éponges peuvent affecter le pH de la flore vaginale. Pour cette raison, certains modèles du commerce sont humectées d'un lubrifiant qui fait office de tampon pour le pH.

Une étude datant de 1982 a montré que les personnes utilisant des éponges menstruelles avaient des taux de Staphylocoque doré, d'Escherichia coli et d'entérobactéries plus élevés que celles utilisant des tampons ou des serviettes hygiéniques.

Retrait

À compléter

Ressources